Alors que le cirque électoral vient de se terminer, l’heure des promesses et des beaux sourires tire à sa fin. Pendant que certain-e-s font péter le champagne et que d’autres sortent les mouchoirs, à la fin c’est toujours business as usual.
La crise écologique qui menace de nous anéantir se poursuivra dans le silence jusqu’à redevenir un slogan électoral au prochain round.
La crise sociale va se poursuivre, probablement agrémentée d’une nouvelle bordée de coupures qu’on s’attèlera de faire oublier par des cadeaux de dernière minute avant le prochain round.
Le bruit des bottes quant à lui devient assourdissant, qu’elles viennent d’un appareil répressif d’État ou des nazillons qui ont le vent dans les ailes alors que, de gauche à droite, tout le monde entend faire son beurre d’un imaginaire national mythifié qui, directement ou indirectement, ne peut que faire le lit de la xénophobie.
En attendant le prochain round, on se rend compte que le changement électoral, ça reste juste une roue qui tourne. Ceux et celles au-dessus changent peut-être, mais c’est toujours nous qui nous faisons broyer en dessous. La roue, il ne suffit pas de la faire spinner dans une meilleure direction, il faut la briser.
Commençons ce qui suivra!